la filière Littéraire

CLASSES PREPARATOIRES LITTERAIRES

 


A qui s’adressent les classes préparatoires littéraires ?


Accessibles aux bacheliers des séries L, ES et S, les classes préparatoires littéraires constituent une formation pluridisciplinaire en lettres, langues et sciences humaines. Elles s’adressent à des étudiants désireux d’approfondir leur culture générale, d’acquérir les méthodes de réflexion et de travail nécessaires pour réussir les concours ouverts aux littéraires (cf. infra) ou pour poursuivre avec les plus grandes chances de succès des études supérieures à l’Université, en troisième année de licence, master et doctorat.

Un atout majeur des classes préparatoires est la qualité de l’encadrement pédagogique qu’elles assurent. Loin de l’image du bagne qu’on leur accole parfois, elles sont des lieux où les étudiants progressent à leur rythme, grâce à la mise en œuvre d’un enseignement personnalisé. Attentifs à la progression et à la réussite de leurs étudiants, les professeurs leur proposent des cours magistraux, des séances de travaux dirigés, des exposés, et régulièrement des devoirs surveillés et des interrogations orales (les colles).

C’est pourquoi les classes préparatoires littéraires ne sont pas uniquement réservées à des lycéens de très bon niveau. S’ils y trouvent naturellement leur place, elles sont aussi ouvertes à des étudiants dont les résultats sont plus modestes mais dont le sérieux, l’attitude, la curiosité les rendent aptes à profiter de l’enseignement qui y est dispensé. Si les notes sont importantes, les appréciations portées par les enseignants de première et de terminale sur les bulletins sont tout aussi déterminantes dans le choix des dossiers.

 

 

Qu’y fait-on ?

 

Les classes préparatoires sont organisées en deux années : Lettres Supérieures ou « Hypokhâgne » puis Première Supérieure ou « Khâgne ». La première année est indifférenciée, ce qui signifie qu’elle ne suppose aucune spécialisation. Celle-ci n’intervient qu’en seconde année, même si l’enseignement qui y est dispensé reste pluridisciplinaire.

 

Pour ce faire, elles proposent un enseignement fondé sur le principe de pluridisciplinarité, toutes les disciplines constituant le socle des humanités y étant représentées à égalité. Un étudiant s’inscrivant en hypokhâgne ne choisit pas une matière en particulier et se donne ainsi le temps de mûrir son choix de spécialisation au terme d’une première année où il aura approfondi la connaissance de disciplines qu’il a commencées au lycée.

 

DISCIPLINES enseignées en hypokhâgne

Horaires hebdomadaires

Philosophie

4 H

Français

5 H

Histoire

5 H

Culture de l’Antiquité

1 H

Géographie – Géopolitique

2 H + 2 H

Langues au choix (3 langues, dont au moins une langue ancienne)

 

Langue vivante étrangère A

Langue vivante étrangère B

Latin (niveau débutant ou confirmé)

Grec (niveau débutant ou confirmé)

 

 

4 H

2 H + 2 H

2 H + 2 H

2 H + 2 H

Éducation Physique et sportive

2 H

APP (aide pédagogique personnalisée) : enseignement facultatif 

Préparation aux IEP

Préparation à l’Ecole nationale des Chartes

 

 

2 H

2 H

 

 

 

Quels sont les débouchés des classes préparatoires littéraires ?

 

Contrairement à une idée reçue tenace, les débouchés ouverts aux étudiants des classes préparatoires littéraires sont nombreux et variés et ne les cantonnent pas au seul monde de l’enseignement.

 

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Réussir un concours …

 

A la fin de l’hypokhâgne, certains étudiants passent les concours d’entrée aux Instituts d’Etudes Politiques (hexaconcours, IEP de Bordeaux).

 

La plupart des étudiants ont cependant vocation à passer leur concours à la fin de la khâgne, au terme de deux années de préparation. Depuis 2011, ils passent un concours unique, la Banque d’Epreuves Littéraires (BEL) qui leur permet, en fonction de leurs résultats et de leurs souhaits, d’intégrer une quarantaine d’écoles :

* les Ecoles normales supérieures de Paris (rue d’Ulm), de Lyon et de Cachan : recrutant des élèves-fonctionnaires recevant une rémunération pendant une durée de quatre ans, elles ont vocation à former des professeurs, des chercheurs, des hauts-fonctionnaires.

* l’Ecole nationale des Chartes, qui recrute des élèves-fonctionnaires destinés à remplir des fonctions d’encadrement dans le domaine de la culture (archives, bibliothèques, musées) et des chercheurs en histoire.

* les Instituts d’Etudes Politiques de l’hexaconcours (Lyon, Lille, Rennes, Toulouse, Aix).

* les écoles d’interprétariat et de traduction (ISIT et ESIT)

* le CELSA, qui s’adresse aux étudiants intéressés par le journalisme et les métiers de la communication.

* les écoles de commerce et de management : 25 écoles de commerce accueillent des étudiants littéraires, dont HEC, l’ESSEC, Audencia, l’EDHEC, les écoles de la banque Ecricome …

* l’ISMAPP (Institut supérieur du Management public et politique)

* l’Université de Paris IX-Dauphine (licence de science de l’organisation des marchés).

 

Poursuivre à l’université …

 

Ceux qui ne réussissent pas de concours au terme de leurs deux années de classes préparatoires ne sont pas pour autant en situation d’échec. Comme le conseil de classe est habilité à délivrer des ECTS, au même titre que les universités (60 en première année, 120 en seconde année), les étudiants peuvent rejoindre l’université en troisième année de licence. Dotés d’un bagage culturel et des méthodes solides, ils réussissent brillamment les concours de recrutement des professeurs des écoles et des professeurs du secondaire (CAPES et Agrégation), les concours de la fonction publique d’Etat et de la fonction publique territoriale, les concours d’entrée dans les écoles de journalisme, les concours préparant aux métiers du patrimoine (Ecole du Louvre, Institut national du Patrimoine). On retrouve donc les anciens khâgneux dans un grand nombre de métiers, y compris dans ceux qui ne sont pas étroitement littéraires (droit, communication, aménagement du territoire, urbanisme).

 

 

 

 

 

 

Pourquoi choisir le lycée Camille Guérin ?

 

Accueillant deux hypokhâgnes et deux khâgnes, le lycée Camille Guérin présente de nombreux atouts de nature à favoriser la réussite d’étudiants littéraires désireux de réussir :

 

une offre de formation riche et variée : préparation aux concours d’entrée aux IEP en hypokhâgne, préparation au concours B de l’Ecole des Chartes, un grand nombre de spécialisations en khâgne (lettres classiques, lettres modernes, histoire, anglais, philosophie), un grand choix de langues vivantes (anglais, allemand, espagnol, italien, chinois).

 

une tradition de réussite : si l’on s’en tient aux dix dernières années, le lycée a intégré dix étudiants aux ENS de Lyon et de Cachan et à l’Ecole des Chartes, 25 étudiants au CELSA, 30 autres étudiants dans différentes écoles de commerce dont Audencia et l’EDHEC, 40 étudiants dans les Instituts d’Etudes politiques, 3 étudiants à l’ISMAPP, 4 étudiants à l’Ecole nationale supérieure de l’Information et des Bibliothèques, 11 étudiants à l’Ecole du Louvre, 6 étudiants dans des écoles de journalisme (CFJ, EPJT, IFP…), une étudiante à l’ENSATT…

 

un internat sécurisé de 300 places, dont 80 sont réservées aux littéraires (laverie gratuite, salles de télévision, ordinateurs en libre-service). Cet internat reste ouvert le week-end et pendant les vacances qui précèdent les concours.

 

un cadre de vie propice au travail mais aussi à la détente et à la vie associative étudiante.

 

une offre culturelle : voyages à l’étranger (Berlin, Prague, Barcelone, Amsterdam …) ou en France, sorties culturelles (théâtre, opéra, visites d’expositions), participation à des colloques et à des journées d’études sur les thèmes du concours, rencontres avec des professionnels des métiers du patrimoine et de la culture …

 

Quelques témoignages d’anciens étudiants

 

Alice (2003) : « Passée en deuxième année à l’IEP de Toulouse et en première année de master Géographie au Mirail ; trésorière dans une association de solidarité internationale, pour laquelle je suis partie un mois en Inde (sud du BIHAR) cet été… Tout cela demande beaucoup de temps, mais je m’en sors à peu près, et je crois que l’entraînement acquis en prépa n’y est pas pour rien ! ».

 

Clarisse (2009) : « Je n’aurais jamais cru dire cela un jour, mais je dois avouer que la prépa est une bonne formation. J’ai intégré, sur dossier et sur concours, la licence de Sciences politiques mention information et communication de l’Institut Français de Presse ».

 

Guillaume (2008) : « Je suis en Master de géo. Une fois à la fac, que les étudiants ne s’inquiètent pas d’aller dans des cours de certaines matières sans avoir les bases : la prépa nous apprend largement à compenser. J’ai suivi des cours de sociologie, de sciences politiques ou encore de marketing sans jamais avoir l’impression d’être perdu. Les théories, cela s’apprend quand on en a besoin, et apprendre rapidement reste l’apprentissage majeur de la prépa ».

 

Adiba (2005) : « J’ai intégré le magistère des TIC de Poitiers en septembre. Nous sommes 3 non juristes, venant tous 3 de khâgne (Poitiers, Paris et Tours), et sans vouloir être présomptueuse, cela se ressent vraiment au niveau de la réflexion. C’est donc plus un avantage qu’un inconvénient d’avoir étudié autre chose que du droit auparavant. De toutes manières, ce que recherche le jury d’admission, ce sont des dossiers un peu originaux. Je garde un excellent souvenir des cours en hypokhâgne, et je ne crois pas avoir retrouvé une pédagogie aussi dynamique depuis. Dans l’ensemble, tous les anciens de khâgne que je recroise sont assez nostalgiques de ces deux années à Camille-Guérin, où il y avait une vraie émulation, une vraie dynamique de groupe, ce qui est très difficile à retrouver en fac ». 

 

Renaud (2008) « Après un an passé à l’ENS Cachan, je suis en ce moment à Chicago pour une année à l’étranger ; j’étudie à la fameuse (oui, ça fait du bien parfois de s’envoyer des fleurs) University of Chicago, et je rédige mon mémoire de Master 1 sur Martin Scorsese. Bref, c’est le vrai bonheur, je fais des rencontres intéressantes, je découvre, je voyage … Depuis l’an dernier j’ai aussi la chance de travailler comme chroniqueur sur un site de musique « alternative », Chromatique.net. Mes années de prépa littéraire à Limoges et à Poitiers m’ont appris à être curieux et à avoir l’esprit ouvert, et je peux vous dire que depuis deux ans, ça paye ! En septembre prochain, je retrouverai normalement l’ENS pour la préparation à l’Agreg ».

 

Comment obtenir plus d’informations ?

 

Sur les classes préparatoires littéraires de manière générale : voir le site de l’Association des Professeurs de Première et de Lettres Supérieures (APPLS) : www.netvibes.com/appls.

 

Sur les classes préparatoires du lycée Camille Guérin : salons de l’étudiant (La Rochelle, Poitiers), journées portes ouvertes (samedi 9 février, de 9 h 00 à 12 h 00)

 

Comment s’inscrire ?

 

L’inscription se fait sur le site http://www.admission-postbac.fr à partir du 20 janvier.

 

 

 

 

Annexes : poursuite d’études ou activités professionnelles d’anciens khâgneux de Camille Guérin (promotions 2003-2010)

 

Domaines généraux

Emplois et compétences

Nombre d’étudiants (Total : 71)

Ingénierie

Programmation architecturale

1

Urbanisme

6

Ingénieur environnement

1

Entreprise

Création entreprise

1

Consultant/chef de projets en Ressources Humaines (Danone, Chanel, Dior, Peugeot, Cap Gemini)

5

Adjoint de direction hôtel IBIS

1

Assurances

1

Gestionnaire comptable

1

Métiers de la culture

Archivistique

2

Conservateur de bibliothèque

2

Métiers du livre

4

Edition

1

Histoire de l’Art

1

Restauration de livres anciens

1

Ingénierie commercialisation projets culturels/valorisation patrimoine

3

Cinéma, scénariste réalisateur, technicien lumières du théâtre, danseur

3

Fonction publique ou assimilée

Inspecteur des douanes

1

Management collectivités territoriales

1

Attaché d’ambassade

1

Sous-officier Armée

1

Enseignant

15

Collaborateur parlementaire

1

Droit, information, communication

Journaliste (TF1, France 3, radio Pulsar, L’Humanité, Wit FM…)

6

Information – communication

9

Juriste droit de la santé

1

Autres

Médecin

1

Vice-président de la Sorbonne

1

 

 

Nos étudiants dans le vaste monde …

 

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